Cela fesait bien longtemps que certaines personnes n'avaient pas été revues à Vastania. Certaines pour le pire, d'autres pour le meilleur. Mais que faire lorsque ces visages longtemps oubliés reviennent le temps d'un soupir et repartent dans la confusion la plus totale de ceux qui sont restés. Des choses étranges se passent et cela n'est surement pas le fruit du hasard. L'allée-retour de Zack était probablement planifiée depuis longtemps d'on ne sait trop qui et pour on ne sait quelle raison sordide. Le destin existe bien puisqu'une personne a réussi à se détacher du temps et à savoir le futur avant même qu'il ne se produise. Au milieu de toute cette confusion dans les têtes, dans les esprits et dans les coeurs, quel genre d'être peut bien trouver plaisir à tout voir se chambouler et se détruire, quel genre de fou peut, en voyant un carnage complet de deux clans opposés, rire aux éclats et partir ailleurs provoquer un génocide autre...la mort de Dersuz fesait-elle parti d'un plan quelconque, est-ce que tout ce qui arrive nous échappe, à nous mortels, en vain, sans que l'on ne puisse y changer quoi que ce soit. Pourquoi alors combattre ou continuer, peu importe ce que l'on «choisira» de faire, tout ne se résume qu'à un non-choix dans l'histoire, tout ce qui doit arriver arrivera, pour le meilleur ou pour le pire. Esprits torturés, il n'y a pas de réponse. Nous avons atteint le point de non-retour, tout ce qui a été fait au par avant est maintenant gravé et ne peut être changé, nous sommes pris dans un engrenage trop puissant pour que nous puissions y faire quoi que ce soit. Mais qu'arrive-t-il quand quelqu'un se désiste de ce genre, de cette idée, quand quelqu'un n'a pas de plan, ne prévoit rien et sème la chaos partout sans but précis? Qui peut supposer comprendre ou pouvoir combattre quelque chose qui n'a aucune motivation ni d'objectif final ? Qui peut se vanter de pouvoir arrêter une telle chose et libérer le monde de son emprise, aussi petite soit-elle ?
Le soleil se levait sur Vastania sur, malheureusement, une journée comme les autres. Mais quelque chose dans l'air étais différent, une pesanteure qui forcait les gens à se méfier de quelque chose, une impression de danger immédiat qui ne semble jamais arriver.
Malgré tout, le soleil plombait et les oiseaux chantaient et les fleurs étaient en éclat de leur plus belles couleures. Sur cette atmosphère étrange, les gens semblaient vaquer à leurs occupations habituelles mais plus lentement. Simplement un homme se démarquait dans le décors, toge rouge et or, marteau à la main avec un regard joyeux et un petit sourire en coin. Il marchait d'un pas assuré mais sans nécéssairement aller à quelque part de précis. Différent, quelques cicatrices en plus et un regard qui différait de l'habitude, il s'avanca.
Ça fait quand même du bien de revenir.
Alexander Van Paal s'avanca pour regarder les bounty puis eu un petit rire, il recula d'un pas et continua à marcher un bout avant de croiser quelqu'un qu'il croisa du regard. Il fit un signe de la tête.
Tiens, bien le bonjour à vous.