Les choix de Falderas

(Libre à tous)

Dans cette journée un peu plus chaude qu'à l'habitude de la saison, le Grand Druide était adossé à un arbre, non très loin de l'arène de Zalénor. Nul sait depuis combien de temps il était là... Mais, il avait été à cet endroit depuis bien avant le lever du soleil et tout semblait croire qu'il allait y être bien après son coucher. Sa tête était tourner vers le ciel bleuté. Sa cape et son habit portait encore les marques de ce qui lui était arriver des semaines plus tôt. C'était son style, garder le plus longtemps possible les erreurs du passé en mémoire, prêt de lui.

Son attention et ses idées dérivèrent sur tout ce qui s'était passé pour en arriver à ce point de non-retour. Une page de Galardia avait été tournée, pour de bon. Le changement était un processus inévitable, mais aussi soudain, cela effrayait un peu le Syl'neear. Il avait peur, Qu'il se l'avoue ou non. Il avait toujours peur. Aujourd'hui des autres jours, il sentait le poids des événements passés sur ses épaules... Des choses qui auraient pu être différentes ou bien avortés lui revenait en tête. Peut-être que le fait d'avoir été attaqué par deux des ses meilleures amies y était quelque chose.. Peut-être qu'avoir senti le souffle de mort y était pour quelque chose.. Il n'en savait rien. Il restait là, dans une forêt qui lui rappelait, aujourd'hui, des souvenirs peu réconfortants. Il souhaitait parler à Azrael tout de moins et aussi Dalilya, elle qui sait comment mettre de la lumière et de l'espoir dans le cœur du Grand Druide. Cette idée lui ramena soudain une amère vision, datant de presque 100 ans. Il se revoyait.. chétif, amaigrît, seul... au combien seul... et cette peur... Celle d'une fin proche... que l'on voit tout autour de nous.. mais qui n'arrive pas.. et que le désespoir nous fait vouloir d'arriver, et qui nous fait languir. Il aurait dû mourir cette journée, son destin semblait tracé vers cette fin, et pourtant... Dans un éclat de lumière il avait un vu magnifique cerf. Il se croyait fou... mais lorsqu'il c'était approché et qu'il l'amena en lieu sûr... depuis ce jour, il n'avait plus été le même...

Il n'avait jamais réellement mît une croix permanente sur son passé, à Eveenack. Il revivait encore, dans ses nuits les plus sombres, les événements de sa jeunesse en boucle, à s'en réveiller couvert de sueur. C'était difficile pour lui de vivre avec des gens si.. impulsif.. si prêt de leur émotion et de leur faculté d'action... La solitude, aujourd'hui, était un couteau à double-tranchant.. Tantôt apportant tranquillité et paix, tantôt amertume et inquiétude.

Ces deux sagas portaient son dur coup sur les épaules du druide. Tant de choses avaient changés, et lui aussi. Le marteau de la fatigue tapait fort sur Falderas.

Spontanément, il ouvrit sa bouche, et un air en sorti, qui porté par le vent froid, s'égara dans la forêt de Vastania.

De la racine jusqu'aux cimes prêt des cieux
De part les éléments de cette grande Terre
Votre voix se tourne pour se taire.
Elle cherche une réponse dans vos yeux.

Elle marche aveugle dans les ténèbres
Elle se demande son sort dans l'éternité.
Elle se demande si elle sera encore écouté
Si elle sera perdus dans les hautes herbes.

Par vent et tempêtes, le jour comme la nuit
Elle ne peut se défaire de ces ennuis.
Elle veut seulement être comprise.

Voyez comment forte est son emprise.
La voix du Grand Druide Falderas
Dont la ruine sera sa grande grâce.

Il se tue, visiblement surprit par ce qui venait de se passé... Une larme descendait le long de sa joue.

Le nain s'était camouflé près de l'arène pour se reposer. Mais le sommeille n'était pas venu. L'incertitude de la disparition de sa déesse lui laissait l'âme vide. Il ne se pausait pas vraiment de questions. Tout ce qu'il avait défendu se bousculait dans sa mémoire.
Une seule chose lui semblait tangible. Mais même cela il n'arrivait pas à se l'expliquer. Comment lui, servant de la lumière, peut-il aimer une Harel vouer aux ténèbres ?
Cette pensée lui fit venir une douleur au creux de la poitrine. Comme s'il avait aspiré le feu de sa forge. Il aurait voulu s’enfoncer dans les racines de l'arbre auquel il était adossé pour se fondre dans la terre et effacer cette émotion qui ne cadrait pas avec la mission qu'il devait remplir.
Mais même cette mission devenait floue. Elle ne semblait plus avoir de sens.
La complainte le sortit de sa torpeur. Porté par le vent, la voix de Falderas chantant sa douleur le fit se relevé. Il se passa alors quelque chose en lui qui le fit oublier ses propres blessures. Falderas avait mal il devait faire quelque chose pour le soulagé.

Il se laissa guider pas la voix et par l'amitié qu'il avait pour le druide.

Il n'eut pas à marcher longtemps. IL ne s'était pas rendu compte de sa présence avant que ce dernier ne chante.
Il fixa Falderas en cherchant son regard.
-Je ne vous avais jamais vu si triste Falderas. La joie serait-elle disparue de Vastania à jamais.

Encore sous l'effet de ce qui venait de se produire et les pensées qui continuaient de se déverser dans sa tête. Elles étaient diverses, mais, maintenant, sa plus coriace était celle de Viclau, ce maudit Champion de Destymone. Si leur chemin devait se recroiser un jour, ou plutôt une nuit... Il ne pensait pas aux conséquences... Pour une rare fois, il était impulsif.

La vue de Malteste le tira de son état. Le nain, lui aussi, était dans un position que le Druide souhaitait ne jamais être. Le doute, celui d'aimer et ne pas comprendre pourquoi et douter pour sa Déesse. S'il fallait se comparer pour se consoler, alors Falderas y trouvait très peut de réconfort.

-Je ne vous avais jamais vu si triste Falderas. La joie serait-elle disparue de Vastania à jamais.

Le druide s'échappa un léger sourire.

- Non, la joie n'est pas disparue, mais aujourd'hui, c'est plus difficile... C'est plus difficile sachant le tord que je fais à des gens comme vous et Dio qui doute pour leur Déesse, ou comme Soriel et François pour Relin, par exemple. C'est plus difficile quand personne me donne l'impression qui cherche à me comprendre... Et que celle que je considère comme ma meilleure amie, me voit comme un outil, incapable d'accomplir sa tâche , qui préfère la compagnie d'un assassin et d'une shaman. 

-C'est faux.

Une elfe qui suivait falderas depuis un moment sembla sortir de derière un arbre. Comme a son habitude asser a l'écart pour ne pas faire partie du groupe, elle s'accota sur l'immence végéteaux qui s'endormait et toisa le druide de haut en bas.

*C'est vrais qu'il a l'air triste.*

L'elfe resta la en silence, ne clarifiant pas les mensonges de son ''cousin''.

Le druide jeta un regard sur Kaela. Il était rendu presque habituer de la voir sortir de il ne savait trop ou. Cela ressemblait fort à Azrael, qu'elle le croyait un non. Son teint pâle tourna un peu au rouge, non pas parce qu'il était gêné de ce qu'il venait de dire, ce n'était qu'une réaction spontanée.

Il replaça sa cape par dessus son tabard de Dailya. Le mot cape était rendu un peu pousser, disons que le morceau de tissus qui fût jadis une cape avait été malmené par Kaela, Maria et Viclau. De même pour sa veste et son tabard, ils avaient été brulés en partie et déchiré, le froid passait donc facilement à travers. Lui-même portait encore des cicatrices des combats.

Il leva les yeux vers Kaela. Il ne dit rien, mais ses yeux lui faisait comprendre qu'il avait besoin de parler à quelqu'un. Puis, il se tourna vers Malteste.

- Pour ce qui est de Erhel, Malteste, bien que je ne comprenne pas encore les circonstances qui font en sorte que vous avez développer cet amour pour elle, vous devez au moins savoir qu'elle ne prît plus Destymone, elle est un chamane des Esprits... Je ne sais pas si sa peut atténuer les peurs que vous avez...

-Vous êtes sûr de cela ? Destymone ne laisse pas facilement aller ses priants. C'est vrais que présentement, elle est peut être anéantie. Je sais qu'Erhel n'a pas la haine suffisante pour être une servante totale des ténèbres. Elle est aussi trop intelligente pour le chaos. J'espère que la lumière qui brûle en elle tel un tison chaud prendra de la force.
Comme s'est endormie l’obscur cristal qui tendait à me dominer en me faisant prendre des décisions destructrices dans ma jeunesse. Si l'amour que je lui voue ne la touchait pas, elle ne réagirait pas autant. C'est le tison de lumière qui la chauffe de l'intérieur qui torture son éducation sil'near.
J'ai médité et je pense que c'est la complémentarité qui me fait sentir qu'elle m’est promise. Elle est de l’obscure abritant la lumière et je suis de la lumière abritant de l'obscure.
Nous sommes peut être ce qui manquait à Daralys et Destymone pour être vraiment soeur. Mais ce ne sont que des suppositions de templier nain...
Il baissa le regard comme si il craignait que cela ne soit que rêve d'un coeur meurtris.
-Mais Kaela, qu'est-ce qui est faux? Reprit-il. en relevant les yeux vers l'elfe.

-C'est le jenre d'information qu'il faut éviter de crier sur tout les toits. ...et Maltheste est pris d'une malédiction que Viclo lui a lencer a ce que j'en sais.

l'elfe soupira, elle était las que Fal cries a tu tête tout ce qui lui passait par la tête. Pourtant elle était empatique, elle savait bien que, au dela d'un elfe qui devait sans sesse renouvler son besoin d'attention se cachait un soupson de dépression chez son camarade druide.

-Ce qui est faux c'est ce qu'il dit a mon sujet. Si quelqu'un me cherche, je serait ''chez toi'' Fal, dit elle en tournant les talons comme elle était venue.

apparement elle voulai lui parler seul et elle allait l'attendre plus loin.

Falderas écouta Malteste parler de ses sentiments et de ce qu'il pensait de cette histoire avec Erhel. Avec ce que Kaela ajouta, il pu en déduire deux choses... Soit que les sentiments du nain envers Erhel était dû seulement à ce sortilège ou bien, celui-ci amplifiait une pulsion au fin fond de l'âme du Daralysien. Quoiqu'il en soit, il espérait qu'il avait raison... Il avait en mémoire la conversation que Marrom et Malteste on eut.

Lorsque Kaela tourna les talons et parti, il su instinctivement ce qu'il devait faire. Il ne souhaitait pas provoquer une telle réaction.. mais... les mots se précipitait dans sa tête. Il se leva avec difficulté, tout son corps trembla de l'effort soudain et il du prendre appuis sur un arbre, sa vision se réduisit à un tunnel noir pendant un instant, signe qu'il c'était lever trop vite. Il jeta un regard sur le nain. 

- Je suis désolé de vous faussez compagnie, mais je dois allez lui parler, si j'aimais vous avez besoin de quoique ce soit.. faites-moi signe.

Sur ce il quitta difficilement pour suivre les traces de l'ex-scoute

(Suite dans: Les traces d'une vie commune, pour la suite de ce palpitant... forum-roman?)